Compte-rendu de recherche à partir du General Evolution Research Group (GERG)

Octobre 2020

En première analyse, la pensée en tant qu’idéomorphie binaire (enfant et humanité) désignera en son sens le plus général toute démarche de l’intelligence en tant que potentiel effectif de compréhension.

La pensée globale de la science

L’idéocorrespondance suivante permet de penser globalement la science :

Atome =>> Cellule =>> Être humain =>> Humanité

Cette séquence fait voir la science comme d’un seul tenant, qui enchaîne les grands sujets d’études.

Interactions entre les particules Interactions entre les molécules Cérébralité, interactions entre les neurones Référentialité, interactions entre les auteurs et les lecteurs

Idéotableau de la <référentialité> à la base du <calculable>

La configuration des idées sur l’enfant qui grandit, dans la science du développement, se retrouve dans le cas des sociétés humaines actuelles lorsqu’on les envisage comme un tout.

L’idéomathématique servira à comprendre ce qu’est le mathématique. Ce sera en comprendre son sens global, sa configuration et son intérêt pour une compréhension de soi-même et du monde, et les différences entre les champs de recherche, plutôt que le détail des démonstrations particulières.

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Remarques : 1) Ce qui est perçu sensoriellement peut tromper l’enfant dans la mesure où tout est nouveau pour lui. Ce n’est alors que par l’échange verbal qu’il peut arriver à savoir quelque chose sur cette situation singulière. Par correspondance avec la cérébralité qui ne peut garantir que le processus langagier, la référentialité ne peut donc garantir qu’un processus idéométrique  en tant que tel du Modèle de l’enfant. Les mathématiques n’offrent qu’une garantie secondaire.

2) Un emprunt au cogito cartésien peut également faire douter de la validité des mathématiques au profit de l’idéomorphie <nous pensons>. Dans l’histoire des mathématiques, on observe que les mathématiciens ont souvent été abusés par leurs impressions d’achèvement. Ainsi on a tenté de démontrer le cinquième postulat d’Euclide en oubliant, en quelque sorte, la possibilité qu’il soit arbitraire et pourrait être remplacé par un autre postulat, ce qui donnerait lieu à des géométries différentes. C’est pourquoi on peut croire arriver à la conclusion que les mathématiques sont douteuses alors que le cogito correspond à un <Cogitamus> incontestable dans nos textes reconnus et publiés comme travaux de recherche.

N.B. : Cogitamus est la version latine de « Nous pensons ».

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L’idéométrie deviendra l’un des ingrédients les plus essentiels de la recherche scientifique et d’une véritable pensée de la recherche scientifique. Elle fera comprendre que les idéomathématiques deviendront un instrument indispensable en même temps qu’elle donnera tout son sens à la recherche. L’enfant percevra les choses et les autres en se basant sur les mots, en discernant ce qui est général et ce qui est particulier.

L’intelligence des espèces d’après leur instinct et leurs expériences sensorielles. L’enfant qui pourra vérifier ce qu’il voit par son toucher et par ce qu’il entend sous condition de pouvoir le garantir par ce qu’il en comprendra en mots. L’humanité qui pourra vérifier ses preuves mathématiques, non seulemement par la logique mais aussi, de façon plus sûre, en les comprenant idéométriquement

Idéotableau sur la <garantie> du savoir

Dans le cas de l’humanité, <qui> <décide> ? et comment ?

Aucun être humain en particulier ne pourra prendre des décisions à la place de l’humanité. L’humanité <décide> dans le long terme à la façon dont la science et les programmes de recherches se décident eux-mêmes. On sera toutefois en mesure de prévoir partiellement ses décisions dans le long terme et, ainsi, commencer à agir pour elle avant même qu’elle en soit <consciente>. Adopter le langage des déités idéomathématiques et prendre leurs points de vue, ce sera penser par les idéocorrespondances et les idéotableaux.

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Exemples : Dans le passé immédiat, l’humanité <a décidé> de démontrer l’existence du boson de Higgs ou de chercher une théorie capable d’unifier la mécanique quantique et la théorie de la relativité générale ou, de façon plus ample dans le temps, de chercher à mieux comprendre les changements climatiques. Le choix des projets se fait au nom du savoir tel que représenté par les publications et les enseignements scientifiques ou philosophiques, ou plus généralement les publications et les lectures d’essais et d’études. En fait, la pensée de l’humanité est encore loin d’être bien consciente d’elle-même et de bien savoir ce qu’elle veut, ce qu’entraîne le morcellement de la science en disciplines presque complètement séparées les unes des autres.

Remarque : On peut se demander si la pensée idéomathématique sera compatible avec celle de la science actuelle? En un sens oui parce qu’elle l’englobera comme un cas particulier, celui d’une science très immature et an-idéométrique (ou <sans langage>). Surtout elle l’enveloppera en éclairant ses lacunes en particulier et son insuffisance pour éclairer toute signification globale.

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Une pensée libre?

Qu’est-ce qui permet donc de considérer comme libre cet esprit du questionnement qui se présente à l’individu comme à la communauté des chercheurs? Il <existe> des <potentialités réelles> pour la recherche de solution aux questions que se pose l’<humain>. L’esprit devient libre s’il sait développer ses <potentialités> d’une façon qu’il puisse ensuite juger valable dans le long terme, c’est-à-dire dans sa durée ordinaire.

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