I- L’accès à la conscience de l’enfant

Compte-rendu de recherche à partir du General Evolution Research Group (GERG)

Octobre 2020

Un tout nouveau domaine d’étude pointera le bout du nez ici, l’embryopsychologie ou l’exploration des idées conscientes du jeune enfant, y compris celles de ses états fœtaux et de nourrisson. Ce domaine est resté jusqu’à présent pratiquement ignoré par la recherche, faute de moyen de parvenir à la conscience du fœtus, tout comme dans le cas des profondeurs de la Terre, de la Lune ou du Soleil. On aura ainsi des preuves multiples et cohérentes que le fœtus ressent la douleur, la  tristesse ou la joie. Il a bel et bien ce qu’on peut appeler une pensée, une pensée qui se développe beaucoup plus richement qu’on ne le croyait.

Idéotableau sur la conscience de l’enfant qui apprend

Avec le nouvel objet d’étude que constitue la conscience de l’enfant, les chercheurs pourront se consacrer à l’étude de la conscience que l’enfant a de son passé, c’est-à-dire de ses souvenirs tels qu’il se les rappelle jusqu’à l’âge de 12 mois environ, y compris de ses états intra-utérins.

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Remarque : Il existe déjà un important domaine de recherche, la psychologie prénatale et périnatale, elle-même inscrite au sein de la psychologie du développement. L’embryopsychologie y trouvera sans doute sa place.

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Tableau idéomathématique sur les souvenirs de l’enfant et les recherches actuelles sur le passé

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Remarque : L’expression « Recherches (du vrai) » équivaut ici à la recherche au sens large, incluant les recherches en sciences de la nature, en sciences humaines et en philosophie. Cela découle des nombreux idéotableaux déjà construits dans les articles antérieurs d’idéométrie.

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Tableau idéomathématique sur les recherches à venir sur le développement de l’enfant et en histoire des sciences

L’enfant serait donc très tôt conscient d’un univers intime et d’un passé embryonnaire mouvementé.

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Remarque : Les sciences actuelles du développement de l’enfant regroupent entre autres l’histoire de l’enfance, les neurosciences cognitives et du développement, la pédagogie, la psychologie clinique de l’enfant, la psychopathologie de l’enfant, la pédiatrie et la pédopsychiatrie. Pour toutes ces sciences, l’acquisition du langage par l’enfant et la façon dont il l’acquiert constituent des problèmes particulièrement difficiles.

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Les mathématiques impliquées dans ces recherches seront mises en correspondance avec les perceptions sensorielles externes ou internes de soi de l’enfant.

Tableau idéomathématique : la conscience de l’enfant éclairée par les recherches scientifiques et philosophiques actuelles

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Remarques : 1) Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le développement sensorimoteur général de l’enfant ne correspond pas, chez l’humanité actuelle,  à l’exploration de l’espace planétaire ou extra-planétaire, mais plutôt à une sorte d’espace abstrait dans lequel les objets et les théories mathématiques jouent le rôle de modes de perception pour l’enfant. Ainsi, l’espace physique correspond à ce que l’enfant perçoit de l’intérieur de son corps, et les recherches et les découvertes mathématiques correspondent aux explorations de l’enfant dans son milieu ambiant. Cela donnera lieu à d’importantes conséquences d’ordre ontologique sur lesquelles nous reviendrons plus loin. 2) Les idéocorrespondances du type « sensorialité =>>mathématicité » ont été développées, entre autres, dans « La pensée référentielle. La mystique diffuse »

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Un zoom thématique permet de préciser ce qu’on entend par la conscience sensorielle de l’enfant, ce qui permettra d’observer le sens que prend la recherche en physique au sein de la recherche scientifique en général.

Idéotableau : Conscience sensorielle de l’enfant et recherches mathématiques et physiques actuelles

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Remarques : 1) L’expression d’idéotableau sera synonyme de celle de tableau idéomathématique.

2) Dans les tableaux précédents, l’âge de l’enfant importait peu. D’ailleurs, l’âge est une notion que l’enfant de 12 mois env. ignore encore. Plutôt que dans le temps, il se voit surtout avec d’autres dans un même espace, comme ses proches le sont eux-mêmes. Le fait est que, jusqu’à maintenant, rien ne permet encore de distinguer entre les idéocorrespondances et de simples relations analogiques parmi d’autres si ce n’est leur multiplicité et leur organisation. Or, pour passer aux séquences idéométriques (et donc aux <mots>), il faudra impliquer les cellules et les organes de l’enfant et le fait que celui-ci les pense comme des éléments constitutifs de lui-même en tant que plus grande entité. Pour que l’enfant soit conscient de sa capacité d’user du langage, il suffit qu’il apprenne par le langage quelque chose qu’il ne pouvait encore qu’ignorer jusque-là, par exemple ce dont son corps est composé. L’humanité actuelle ne l’a pas fait encore puisque rien ne relie encore scientifiquement la nécessité d’impliquer les cellules biologiques constituant l’enfant, celles-ci étant même nécessairement constituées d’atomes. La recherche en physique nous l’impose de façon encore arbitraire et de façon indépendante de la biologie ou des sciences humaines.

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Mise au point : Les deux fonctions du Modèle de l’enfant en idéomathématique :

Les tableaux précédents éclairent ces deux fonctions idéométriques :

1) l’étude de la conscience passée de l’enfant de 12 mois environ par l’état actuel des sciences ;

2) l’étude de la science future par ce qu’on sait de la conscience future de l’enfant de 12 mois environ.

Le deuxième point a été développé dans les articles précédents d’idéométrie publiés dans l’Agorathèque jusqu’à présent, en plus des aperçus d’idéomathématiques de II à VI qui suivent ici.

Le premier de ces deux points soulève d’emblée les questions suivantes :

De quoi le fœtus et le nourrisson sont-ils conscients, comment leur conscience se nourrit-elle ? Ä quoi pensent-ils ?

Les idéomathématiques permettront donc en particulier d’en savoir beaucoup plus sur la conscience du bébé, de l’âge embryonnaire et de l’état fœtal jusqu’au stade de l’acquisition du langage et de l’âge de la parole maîtrisée normalement. En s’appuyant sur l’étude de l’enfant, les idéomathématiques joueront également un rôle clé dans toute la recherche à venir de la science, aussi bien des sciences de la nature que des sciences sociales et humaines, et de la philosophie en tant que recherche.

L’un des défis majeurs sera d’éclairer les mécanismes neurocognitifs qui permettent l’émergence du langage chez l’enfant. Et l’une des approches les plus importantes sera d’établir des correspondances avec l’émergence de l’idéométrie.

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Retour aux autres aperçus d’idéomathématique

• I- L’accès à la conscience de l’enfant
• II- Le goût et la statistique
• III-  Intelligence humaine et intelligence artificielle
• IV-     L’inspiration des chercheurs
• V-      La vulgarisation pour tous
• VI-    Aperçu de la pensée dans et par une autre sorte de langage