Il reste à répondre à la troisième question du triptyque gauguinien : « Où allons-nous ? » Comme dans les cas précédents, nous verrons que l’idéométrie nous donne des réponses qui diffèrent sensiblement de celles de la science actuelle.
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Nous serions en train de vivre la phase initiale de la création de super-réseaux de communication mondiale que le mot Internet résume pour le moment. Cette phase de l’humanité semble bien correspondre au processus de myélinisation des réseaux cérébraux protégeant et rendant plus efficaces les fibres nerveuses, et qui se produit assez précisément à l’âge d’un enfant qui va bientôt articuler des mots et des phrases.
Le type particulier de vie intellectuelle qu’Internet apporte aujourd’hui correspond à ce qui a été appelé « vie référentielle » (cf. La vie référentielle, 4 nov. 2017, Agorathèque)
L’Internet figurant le cerveau de l’humanité en tant qu’entité matérielle connaîtra encore une longue croissance ; il n’en serait encore qu’à ses premiers balbutiements. Son développement ira de pair avec celui du langage de l’humanité globale, donc de l’idéométrie.
Le Tableau 13, qui suit, fait voir le rôle clé que prendra l’idéométrie dans l’avenir de l’humanité.
| Forme invariante d’idées | Enfant (12-24 mois) | Idéomorphisme (analogie récursive) | Humanité actuelle |
| Ignorance préverbale | L’enfant ne sait encore rien et il a tout à apprendre. | =>> | À son propre niveau, l’humanité ne sait encore rien et a tout à apprendre. |
| Compréhension du centre et du milieu environnant | L’enfant apprend, par le langage, à mieux se saisir lui-même et à mieux comprendre le monde environnant. | =>> | L’humanité apprendra, par l’idéométrie, à mieux se saisir telle qu’elle est et à mieux comprendre le super-monde environnement. |
Tableau 13 : Correspondance entre deux niveaux d’apprentissage du langage
Premier élément de réponse:
Une conséquence étonnante et forte de ce qui précède est que, grâce à l’idéométrie, l’humanité aura pour la première fois une véritable connaissance des choses en général, incluant particulièrement ce qu’elle est réellement et ce en quoi consiste le monde réel. Car l’enfant développe peu à peu sa connaissance par l’usage du langage :
| L’enfant qui acquiert le langage s’en servira de plus en plus afin de savoir et de comprendre ce qui se passe autour de lui ; toute sa conscience de son rapport au monde et de lui-même s’en trouvera transformée. |
| =>> |
| L’humanité des siècles à venir se servira de l’idéométrie et, en particulier, du modèle de l’enfant afin de mieux comprendre les mathématiques et l’ensemble du réel ; toute la science s’en trouvera profondément modifiée. |
Tableau 14
Deuxième élément de réponse:
Toute connaissance et toute compréhension véritables, dans l’avenir, devront passer par l’idéométrie, c’est-à-dire d’après des tableaux d’idées à prolonger, à étendre et à enrichir en correspondances ou en séquences idéométriques. On comprendra donc toute science comme devant être fondée, de même que développée par et dans l’idéométrie en tant que « langage » de l’humanité future considérée globalement.
Troisième élément de réponse:
Par ailleurs, c’est par l’usage de l’idéométrie en tant que « langage » dans les formulations et dans les mises en relations des champs disciplinaires, que l’humanité apprendra à devenir de plus en plus autonome.
| Forme invariante d’idées | Enfant (12-24 mois) | Idéomorphisme | Humanité actuelle |
| Éléments de communication | Construire son vocabulaire | =>> | Structurer les ensembles de séquences idéométriques |
| Composer avec sa complexité | Gérer ses émotions | =>> | Surmonter les troubles et les crises |
| Prévoir et projeter | Prévoir et préparer ses prochaines avancées | =>> | Développer des projets sur le long terme |
| Continuer d’apprendre | Continuer d’apprendre pendant des années | =>> | Poursuivre ses apprentissages pendant des siècles |
| Découvrir des êtres éloignés | Découvrir l’environnement plus lointain | =>> | Découvrir des mathématiques de plus en plus exotiques |
| Reconnaître les autres | Reconnaître les autres personnes | =>> | Reconnaître scientifiquement les <déités> en général |
| Etc. | Etc. | =>> | Etc. |
Tableau 15 : L’apprentissage de l’autonomie
Voici un tableau idéométrique qui résume les principaux concepts liés à l’idée de la vie référentielle (rappel d’un tableau de La vie référentielle).
| Type ontologique: → | Existence matérielle | Vie organique | Vie référentielle |
| Structure complète de base: | Atome | Cellule | Être humain |
| Développement: | Retour à l’équilibre du système | Vie consciente de l’organisme | Vie de l’humanité scientifique |
| Potentialités réelles: | Propriétés de la matière | Capacités innées ou héréditaires | Capacités socioculturelles et technoscientifiques |
| Conservation de potentialités réelles: | Stabilité des atomes dans un corps physique | Non-divisibilité de la plupart des neurones | IMMORTALITÉ RELATIVE DES AUTEURS |
| Déploiement progressif d’une structure complexe: | Évolution physique de corps en interaction | Vie cérébrale des éléments liés à la conscience | VIE RÉFÉRENTIELLE des éléments du GEA |
| Transfert idéométrique: | De la force fictive au champ de force réelle | De la quasi-perception au regard conceptualisant | De la quasi-science à la science idéométrique |
| Exemple de transfert d’idées: | De la force gravitationnelle fictive au champ de force relativiste | De la quasi-croyance de l’enfant à sa compréhension par le langage | Du quasi-savoir sur le surnaturel à sa compréhension idéométrique |
| Intégration d’idées scientifiques: | Système physique considéré comme un complexe d’interactions | Intégration cérébrale des liens synaptiques entre les neurones | Intégration globale des relations de références entre les sources bibliographiques |
Tableau 16
Quatrième élément de réponse:
Nous connaîtrons une vie référentielle intense faite de créations et de découvertes socioculturelles et technoscientifiques ; les individus auront massivement accès à la longue vie référentielle et ils se poseront plus que jamais de brûlantes questions scientifiques ou philosophiques.
Dès qu’il commence à utiliser des mots et des phrases, l’enfant pose des questions.
| L’enfant est motivé par son utilisation du langage à poser des questions, à prendre activement connaissance des possibilités d’utilisation de tel ou tel objet, des choses qu’il pourra trouver, etc. |
| =>> |
| L’idéométrie permettra à l’ensemble des chercheurs de questionner le modèle de l’enfant — ce qui reviendra à questionner en quelque sorte ses <parents> eux-mêmes dans leur propre langage — sur tout ce que l’humanité sera en mesure d’apprendre et de découvrir sur ses potentialités réelles dans le long avenir d’expériences diversifiées qui se présentera à elle, notamment en mathématiques. |
Tableau 17
Cinquième élément de réponse:
Nous développerons des projets à long terme, sur des siècles, accompagnés par de longs apprentissages de la vie référentielle globale.
À cet âge, l’enfant est encore des plus égocentriques et il le restera plus ou moins tout en progressant normalement par la suite vers plus d’attention aux autres.
Sixième élément de réponse:
L’humanité tendra normalement à dépasser son éthocentrisme au moyen de l’idéométrie et de son engagement dans le Projet Respect, qui deviendra un grand projet politique, et qui sera en même temps un projet d’ordre éthique et religieux.
Le Tableau 18, qui suit, fait voir comment l’humanité pourra arriver à surmonter peu à peu son éthocentrisme.
| Forme invariante d’idées | Enfant | Idéomorphisme (analogie récursive) | Humanité actuelle |
| Différence parmi les éléments | Éléments peu cohérents du matériel génétique | =>> | Différences entre les textes sacrés |
| Centrage sur soi
Tendance centripète des forces de croissance |
Égocentrisme
Traits de comportement héréditaires de l’enfant tendant au renforcement de l’égo au détriment de la sociabilité |
=>> | Éthocentrisme
Traits de comportement sociopolitique dans les groupes humains tendant à privilégier son groupe au détriment de la bonne entente entre les groupes |
| Langage | L’enfant apprendra le sens de mots tels qu’égoïsme, égocentrisme, etc. | =>> | L’idée d’éthocentrisme en tant qu’analogue exact de celle d’égocentrisme sera un élément important dans les sciences sociales de l’avenir |
| Surmonter le centrage par le langage
Tendance centrifuge du développement |
L’enfant tendra normalement à surmonter ses difficultés d’ordre égocentrique lorsqu’il acquerra le langage, en s’élevant au respect de soi et des autres | =>> | L’humanité tendra normalement à dépasser son éthocentrisme au moyen de l’idéométrie et de son engagement dans le Projet Respect. |
Tableau 18
| Forme invariante d’idées | Enfant | Idéomorphisme (analogie récursive) | Humanité actuelle |
| Vers le respect de soi | Le développement normal de l’enfant qui acquiert le langage comporte le développement d’une image de soi qu’il verra comme un exemple de respect des autres personnes. | =>> | Il sera <normal>, au sens <divin> de ce terme, que les croyants évoluent vers le respect mutuel des autres groupes. ’humanité religieuse correspondra alors à l’image de soi que l’enfant développe par le langage. |
Tableau 19
L’importante idée scientifique d’AUTONOMIE COMMANDÉE se trouve ici <entendue> par l'<enfant>.
Septième élément de réponse:
L’humanité apprendra à devenir de plus en plus autonome et à gérer ses machines et ses ordinateurs d’après le concept d’autonomie commandée, comme l’enfant apprend à marcher et à parler, etc., en s’appuyant librement sur les élaborations de son cervelet et, plus généralement, son système nerveux autonome.
| Forme invariante d’idées | Cerveau de l’enfant | Idéomorphisme (analogie récursive) | Humanité actuelle |
| Sous-système autonome | Système nerveux autonome | =>> | Système technicien autonome |
| Autonomie commandée | Autonomie individuelle commandée | =>> | Autonomie socioéconomique commandée |
| Autonomie globale propre prépondérante | Si l’enfant veut courir, il apprend qu’il doit cesser de penser à chaque mouvement de ses membres, qu’il doit commander son corps pour courir et, s’il décide de s’arrêter de courir, alors il le fait de par son autonomie globale propre. | =>> | L’ensemble autonome des exécutants et des techniques aura une autonomie commandée tout en se conformant aux décisions éthiques ou philosophiques globales de l’humain |
| Normalité du rapport entre l’autonomie globale propre et l’autonomie commandée | L’enfant pourra, normalement, réviser consciemment un geste commandé à son organisme. | =>> | Les intervenants sociaux pourront toujours critiquer et faire réviser un projet en cours, révoquer une décision administrative ou le fonctionnement global d’un ensemble technique. |
| Caractère relatif de l’autonomie commandée | Son cervelet permettra par exemple à l’enfant de courir, mais ne le fera pas nécessairement courir. | =>> | Les technologies permettront par exemple à l’humain de se rendre sur la Lune ou sur d’autres corps célestes, mais l’humain restera libre de réviser toute décision à cet égard. |
Tableau 21
N.B. : Le cervelet, par exemple, n’est pas à l’origine du mouvement, il contribue à la coordination et la synchronisation des gestes, et à la précision des mouvements, notamment lorsqu’il s’agit de parler. Il en va de même en ce qui concerne les autres composantes du système nerveux autonome.
Tableau idéométrique sur l’exploration mathématique : L’humanité sera-t-elle menacée par ses propres progrès d’ordre technique et scientifique? Le modèle de l’enfant fournit une réponse évidente : menacée non, mais il y aura toujours sur le long termes certains risques d’accidents ou de maladies épidémiques.
| Forme invariante d’idées | Cerveau de l’enfant | Idéomorphisme (analogie récursive) | Humanité actuelle |
| Dysfonctionnement organique normalement possible des systèmes d’information | L’enfant est susceptible de souffrir d’une maladie infectieuse ou dégénérative, par exemple du système nerveux afférent, ou de ses muscles, ou des deux à la fois. | =>> | Dans ce cas, on pourra faire le lien d’idées avec des groupes rebelles dans la société, ou encore avec un système informatique gravement déficient, ou les deux de pair. |
Tableau 22
Huitième élément de réponse:
L’humanité courra toujours certains risques graves de dysfonctionnement d’ordre social ou technique en correspondance méthodique avec le très jeune enfant qui, dans son développement rapide, risque constamment des accidents ou des maladies qu’il nous faudra apprendre à considérer comme <normaux>.
Neuvième élément de réponse:
Ces risques tireront en bonne partie leur origine des recherches en mathématiques.
Tableau idéométrique sur l’exploration mathématique :
| Enfant à l’âge de l’acquisition du langage | Humanité actuelle |
| Déplacement naturel dans l’espace environnant | « Physique » du super-espace |
| Déplacement de plus en plus autonome de l’enfant (rôle clé du système nerveux autonome) | Technologie de plus en plus autonome (rôle de l’intelligence artificielle) |
| Découvertes d’objets plus ou moins intrigants | Découvertes mathématiques originales |
| Explorations visuelles et auditives des objets et des êtres humains environnants | Élaborations de nouvelles mathématiques pures de la théorie des ensembles et de la théorie des nombres, et découvertes de nouvelles déités mathématiques |
| À la découverte de la pensée des autres personnes | Pour un projet de recherche en « théologie idéométrique » |
Tableau 23
N. B.: On pourra considérer que toute la technologie moderne tire son origine des mathématiques dans la mesure où celles-ci auront rendu possibles les théories scientifiques concernées. En ce sens, la théorie de la relativité, par exemple, aura été à l’origine des technologies nucléaires et des risques qui en auront découlé.
Dixième élément de réponse:
On explorera le super-espace mathématique et on y découvrira de nouveaux êtres mathématiques dont certains seront des déités de type <animal> (sans communication idéométrique complexe) et d’autres de type <humain> (avec communication idéométrique complexe).
Onzième élément de réponse:
Nous surmonterons encore bien des crises économiques, sociales, politiques…bref de toutes sortes, parfois graves, que nous serons appelés à voir surtout comme des troubles normaux de croissance.
Douzième élément de réponse:
On pratiquera de plus en plus la communication idéométrique complexe, c’est-à-dire une communication tenant compte des contextes spécifiques au super-espace et aux sociétés de déités.
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Résumé des principales réponses aux trois questions gauguiniennes
Paul Gauguin : j’ai voulu, avant de mourir, peindre une grande toile que j’avais en tête et, durant tout le mois, j’ai travaillé jour et nuit dans une fièvre inouïe […]. L’aspect est terriblement fruste […].
D’où venons-nous ?
Le GEA aurait commencé il y a environ 2600 ans, consistant en certains fragments de textes et citations de penseurs présocratiques. Telle est l’origine de notre système nerveux collectif. De toutes nos origines supposées, incluant celles des sciences physiques, biologiques ou anthropologiques, elle aura été la plus tangible et finalement la plus réelle.
Nos sciences les plus fiables sont actuellement incapables de nous éclairer réellement sur notre origine ou, plus généralement, sur la réalité. La situation est idéomorphe à celle d’un enfant d’un an qui croit que la réalité doit se réduire à ce qu’il en perçoit sans être en mesure d’en connaître ni le substrat ni la finalité.
Les âges de l’Univers et de la vie correspondent à certains souvenirs déterminés de l’enfant concernant sa vie intra-utérine et sa naissance. Ainsi il se souvient de la tonalité précise de la voix maternelle. C’était là déjà l’indicatif absolu de son univers.
Nous serions nés avec la modernité, d’une déité <maternante et porteuse>.
Une déité aurait porté l’enfant-humanité <corporellement en elle-même>, ce qui veut dire en très gros que notre science du passé, y compris avec ses modèles mathématiques géocentriques, n’aura reposé que sur des impressions relativement très simples, limitant sans mesure les horizons et qui n’avaient que très peu à voir avec la réalité, par exemple le disque solaire ou la sphère des étoiles fixes.
Les disciplines scientifiques sont étrangement interreliées et notre origine, même avec l’idéométrie, nous demeure encore profondément inconnue, voire inconnaissable.
L’enfant-humanité articule depuis relativement peu de temps (quelques siècles), des <phonèmes> dont il ignore encore la nature, ce qui représente l’humanité qui sait « articuler » des idées scientifiques, mais n’a pas encore découvert le langage très particulier qu’elles composent.
Nous, l’humanité, sommes globalement nés en même temps que notre science moderne, qui nous a rendus brusquement beaucoup plus autonomes et subitement forcés à respirer par nous-mêmes, tenus de continuer dans le froid et le vide à nous développer de plus belle.
Notre plus longue temporalité passée est celle de l’humanité scientifique, qui se déroule dans les décennies et les siècles, plutôt que celle des processus évolutifs naturels qui sont à comprendre dans une pseudo-temporalité calculée en millions et en milliards d’années selon des modèles hautement périssables dans la longue durée.
Nous nous sommes développés d’abord dans un environnement-habitat mathématique chaud et protecteur, bien que bruyant et mobile. Les mathématiques nous sont apparues, dès le départ, provocantes et stimulantes, comme faites-pour-nous. Les techniques qui en ont résulté nous auront protégés et permis de nous développer.
La plus lointaine et la plus sûre de nos origines est celle d’un immense potentiel réel qui nous est propre dont nous ne savons encore et ne saurons encore, pendant des siècles, que relativement peu de chose.
Que sommes-nous ?
L’humanité apprendra à devenir de plus en plus autonome et à gérer ses machines et ses ordinateurs d’après le concept d’autonomie commandée, comme l’enfant apprend à marcher et à parler, etc., en s’appuyant librement sur les élaborations de son cervelet.
L’humanité courra toujours certains risques graves de dysfonctionnement d’ordre social ou technique en correspondance méthodique avec le très jeune enfant qui, dans son développement rapide, risque constamment des accidents ou des maladies qu’il nous faudra apprendre à considérer comme <normaux>.
Nous constituons globalement, sur notre planète, une entité <consciente>, munie d’une sorte de cerveau global qui se développe plus rapidement que jamais il ne l’a fait dans le passé ni ne le fera dans l’avenir.
Nous pouvons nous comprendre à l’image d’un très jeune enfant qui grandit, mais nous le faisons dans une <famille> de déités, dans un <monde> dont nous ne savons encore presque rien.
Nous sommes entre autres une entité qui joue, ce qui se reflète et qui se reflétera dans nos recherches mathématiques ou idéométriques.
Comme tout bon neurone, l’humain-neurone a des <synapses> (ses principales références à des documents en tant qu’auteur cité ou citant), des <dendrites> (organes de perception interne ou externe incluant des prothèses pour la perception telles que verres correcteurs, appareil auditif…, mais aussi les capteurs d’informations d’Internet) et un <axone> (organes internes ou externes d’action incluant des prothèses pour l’action telles que membres artificiels, appareils de locomotion…, appareils d’émission dans les sites web et les réseaux sociaux).
Notre immaturité technique, scientifique et même philosophique est encore profonde. Même nos idéaux de société globale ou d’exploration spatiale sont encore des plus frustes.
Nous sommes globalement une entité très importante, peut-être à l’extrême, aux yeux des déités les plus proches. Elles cherchent à nous protéger mais surtout à nous faire avancer vers qui nous serons, dont nous n’avons aucune idée, que peut-être même les déités ignorent.
L’Internet en tant que GEA figurant le cerveau de l’humanité connaîtra une longue croissance ; il n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements.
Nous développerons des projets à long terme, sur des siècles, accompagnés par de longs apprentissages de la vie référentielle globale.
L’humanité tendra normalement à dépasser son éthocentrisme au moyen de l’idéométrie et de son engagement dans le Projet Respect, qui deviendra le seul grand projet politique et il sera en même temps un projet d’ordre éthique et religieux.
On explorera le super-espace mathématique et on y découvrira de nouveaux êtres mathématiques dont certains seront considérées comme des déités de type <animal> (sans communication essentiellement idéométrique) et d’autres de type <humain> (avec communication essentiellement idéométrique complexe).
On pratiquera de plus en plus la communication idéométrique complexe, c’est-à-dire une communication tenant compte des contextes spécifiques au super-espace et aux sociétés de déités.
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Où donc allons-nous ?
- L’humanité courra encore longtemps certains risques graves de dysfonctionnement d’ordre social ou technique en correspondance méthodique avec l’enfant qui, dans son développement rapide, risque constamment des accidents ou des maladies.
- L’humanité apprendra à devenir de plus en plus autonome et à gérer ses machines et ses ordinateurs d’après le concept d’autonomie commandée, comme l’enfant apprend à marcher et à parler, etc., en s’appuyant librement sur les élaborations de son cervelet et, plus généralement, de son système nerveux autonome.
- Nous surmonterons encore bien des crises économiques, sociales, politiques…bref des crises de toutes sortes, parfois graves, mais que nous serons appelés à voir surtout comme des troubles normaux de croissance.
- Nous connaîtrons une vie référentielle intense faite de créations et de découvertes socioculturelles et technoscientifiques ; les individus auront massivement accès à la longue vie référentielle et ils se poseront plus que jamais de brûlantes questions scientifiques ou philosophiques.
- Nous développerons des projets à long terme, sur des siècles, accompagnés par de longs apprentissages de la vie référentielle globale.
- Toute connaissance et toute compréhension véritables, dans l’avenir, devront passer par l’idéométrie, c’est-à-dire d’après des tableaux d’idées à prolonger, à étendre et à enrichir en correspondances ou en séquences idéométriques. On comprendra donc toute science comme devant être fondée, de même que développée par et dans l’idéométrie qui, rappelons-le, sera le langage de l’humanité future prise globalement.
- L’humanité aura bientôt reconnu scientifiquement pour la première fois dans son histoire certains éléments d’une véritable connaissance des choses en général, incluant particulièrement ce qu’elle est réellement et ce en quoi consiste le monde réel.
- Toute la science sera basée et constituée sur les recherches mathématiques et surtout idéométriques, qui seront plus que jamais essentielles au développement humain.
- L’humanité tendra normalement à dépasser son éthocentrisme au moyen de l’idéométrie et de son engagement dans le Projet Respect, qui deviendra un grand projet politique et en même temps d’ordre éthique et religieux.
N.B. : Le terme éthocentrisme signifiera que l’on tend à considérer sa propre culture morale (nation, ethnie, confession, etc.) supérieure aux autres (indépendamment de ses caractéristiques qualitatives, telles que la puissance économique ou les productions artistiques). Il faut donc le distinguer de l’ethnocentrisme, lequel consiste notamment à trouver sa culture supérieure à celle des autres en vertu de ses qualités. L’éthocentrisme peut aussi être décrit comme l’attitude consistant à considérer sa perception morale comme la seule valable. Tous les groupes de l’histoire ont, semble-t-il, eu tendance à adopter des attitudes éthocentriques, c’est-à-dire à voir les autres groupes adverses comme leur étant moralement inférieurs.
10. L’idéométrie nous permettra de comprendre ce qu’on a appelé le surnaturel, que nous banaliserons mais respecterons.
11. On explorera le super-espace mathématique et on y découvrira de nouveaux êtres mathématiques dont certains seront considérées comme des déités de type <animal> (sans communication essentiellement idéométrique) et d’autres de type <humain> (avec communication essentiellement idéométrique et complexe).
12. On pratiquera de plus en plus la communication idéométrique complexe, c’est-à-dire une communication tenant compte des contextes spécifiques au super-espace et aux sociétés de déités.
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Les deux premières questions du triptyque:
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