Comme dans le cas de la première question, on tentera ici de répondre à la deuxième question du triptyque gauguinien et nous verrons que l’idéométrie nous donne à nouveau des réponses qui n’ont au premier abord que peu à voir avec celles de la science actuelle.
Que sommes-nous ?
1. Nous constituons globalement, sur notre planète, une entité <consciente>, munie d’une sorte de cerveau global qui se développe plus rapidement que jamais.
2. L’Internet en tant que GEA figurant le cerveau de l’humanité connaîtra un long développement ; il n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements.
3. Nous sommes entre autres une entité qui joue, ce qui se reflète et qui se reflétera dans nos recherches mathématiques ou idéométriques futures.
4. Notre immaturité technique, scientifique et même philosophique est encore profonde. Même nos idéaux de société globale ou d’exploration spatiale sont encore des plus frustes.
5. Nous pouvons nous comprendre à l’image d’un très jeune enfant qui grandit, mais nous le faisons dans une <famille> de déités, dans un <monde> dont nous ne savons encore presque rien.
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Explications :
Coup de théâtre : les individus que nous croyons être seraient donc confirmés en tant qu’espèces de « neurones » dans le cerveau d’un « enfant » en train de se développer? Ce serait plus exactement une sorte de « neurone générique », c’est-à-dire une entité référentielle opérant sur des ensembles d’informations. Les Tableaux 7 et 8 suivants permettent de voir comment ce développement humain générique pourra être compris à partir des idées scientifiques.
| Enfant à l’âge de l’acquisition du langage | Humanité actuelle |
| Développement sensorimoteur | Développement économique et technologique |
| Risques de chutes | Risque de catastrophes |
| Vie intérieure âpre et mouvementée | « bruit et fureur » de notre histoire |
| Sans compréhension de l’enfant | Sans signification pour notre science |
| Langage | Idéométrie |
| Parents | Déités maternantes |
Tableau 7
Premier élément de réponse:
Nous constituons globalement, sur notre planète, une entité <consciente>, munie d’une sorte de cerveau qui se développe plus rapidement que jamais il ne l’a fait dans le passé ni ne le fera dans l’avenir.
Deuxième élément de réponse:
Nous pouvons nous comprendre à l’image d’un très jeune enfant qui grandit, mais nous le faisons dans une <famille> de déités, dans un <monde> dont nous ne savons encore presque rien.
Il en découle :
Troisième élément de réponse:
Nous sommes globalement une entité très importante, peut-être à l’extrême, aux yeux des déités les plus proches. Elles chercheraient à nous protéger mais surtout à nous faire avancer vers qui nous serons, dont nous n’avons encore aucune idée, que peut-être même les déités ignorent.
Le Tableau 8 porte sur l’acquisition du langage par l’enfant tel que transposé au niveau de l’enfant-humanité.
| Enfant à l’âge de l’acquisition du langage | Humanité actuelle |
| Sons de voix | Idées scientifiques |
| Recherche perceptuelle | Recherche scientifique |
| Pseudo-perception d’un mot (audition du son sans saisie en tant que mot d’un langage) | Quasi-science (recherche avec méthode scientifique mais sans autocritique suffisante) |
| Acquisition du langage | Acquisition de l’idéométrie |
| Jouet, poupée ou jeu de bouche et de langage (ex. présence « vivante » de la poupée) | Jeu consistant en un problème ou énigme à résoudre (ex. l’immortalité de l’âme) |
| Attractivité du jouet | Charisme référentiel des mathématiques et de la physique |
Tableau 8 : Correspondances idéométriques particulières impliquant seulement le langage (cerveau humain) et l’idéométrie (cerveau global de l’humanité)
Quatrième élément de réponse:
Nous sommes une « entité qui joue », ce qui se reflétera encore dans nos recherches mathématiques et dans nos recherches idéométriques futures.
Cinquième élément de réponse:
Comme tout bon « neurone », l’humain-neurone a des « synapses » (ses principales références à des documents en tant qu’auteur cité ou citant), des « dendrites » (organes de perception interne ou externe incluant des prothèses pour la perception telles que verres correcteurs, appareil auditif…, mais aussi les capteurs d’informations d’Internet) et un « axone » (organes internes ou externes d’action incluant des prothèses pour l’action telles que membres artificiels, appareils de locomotion…, appareils d’émission dans les sites web, les réseaux sociaux…).
| Structures d’idées | Cerveau de l’enfant | Idéomorphisme (analogie récursive) | Humanité actuelle |
| Structure complète : | Neurone (développé) | =>> | Être humain référentiel (la personne auteure de l’œuvre de sa vie) |
| Entrée : | Dendrites (entrée d’information) | =>> | Organes de perception interne ou externe incluant des prothèses pour la perception (verres correcteurs, appareil auditif…, capteurs…), entre autres pour lire |
| Sortie : | Axone (sortie d’information) | =>> | Organes internes ou externes d’action incluant des prothèses pour l’action (membres artificiels, appareils de locomotion…, émissions…), entre autres pour écrire |
Tableau 9 : Correspondances entre organes de transmission d’information
| Forme invariante d’idées | Cerveau humain | Idéomorphisme (analogie récursive) | Cerveau global (GEA) de l’humanité |
| Synapse | =>> | Référence bibliographique | |
| Trois caractéristiques de l’élément de communication (ci-dessous) : | Trois éléments caractéristiques de la synapse : | =>> | Trois caractéristiques de la référence : |
| Source | 1) L’élément présynaptique (contenant le neurotransmetteur, composé chimique libéré par les neurones lors d’une transmission d’influx nerveux) | =>> | 1) La source (le texte auquel on se réfère) |
| Cible | 2) L’élément postsynaptique (qui reçoit le neurotransmetteur) | =>> | 2) La cible (le texte à partir duquel on se réfère ou celui qui se réfère) |
| Séparation | 3) L’espace intersynaptique (séparant les membranes de deux neurones) | =>> | 3) Le lien référentiel (reliant et séparant à la fois la cible et la source) |
Tableau 10 : Correspondance entre les caractéristiques de la synapse et celles de la référence
| Forme invariante d’idées | Enfant de 18 mois environ | Idéomorphisme (analogie récursive) | Humanité actuelle |
| Immaturité des connaissances d’un organisme de type embryonnaire | Conscience encore superficielle et réductive, mais progrès rapides du jeune enfant | =>> | Réductionnisme scientifique et compréhension encore partielle et schématique de l’humanité actuelle dont les progressions sont toutefois rapides. |
Tableau 11 : Correspondance concernant le caractère inachevé d’une entité
Sixième élément de réponse:
Une conséquence évidente des développements plus hauts est que l’humanité actuelle, qui correspondrait à un enfant en train d’acquérir le langage (env. 18 mois) serait encore des plus immature physiquement et mentalement.
Par ailleurs :
Septième élément de réponse:
L’Internet en tant que GEA figurant le cerveau de l’humanité connaîtra une longue croissance ; il n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements.
| Forme invariante d’idées | Cerveau de l’enfant | Idéomorphisme (analogie récursive) | Humanité actuelle |
| Formation de grands réseaux d’information | Myélinisation des fibres du système nerveux de l’enfant, aidant à l’intégration des neurones et à la constitution d’une mémoire et d’une individualité | =>> | Apparition d’Internet et, en particulier, des réseaux sociaux, aidant à l’intégration référencée des fonctions, et à la reconnaissance des productions particulières |
Tableau 12
Question précédente: D’où venons-nous ?
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