Le ficelage peut d’abord être illustré par certaines idées en psychologie et en physique

Il existe des rapports multiples entre psychologie (au sens large, incluant la physiologie) et physique en ce qui concerne par exemple les couleurs et les longueurs d’ondes électromagnétiques. On peut les considérer comme une sorte de ficelage spontané dans la science actuelle. L’idéométrie expliquera la nature de ce type de ficelage en précisant les correspondances dans les deux sens.

Être humain (perception sensorielle) Mathématique-physique (théorisation)
Couleur Longueur d’onde
Chaleur Énergie dégradée
Mouvement Énergie cinétique

Tableau : Ficelage en psychologie et en physique

Ce tableau résume à grands traits certaines des correspondances entre la cérébralité liée à la sensorialité de l’enfant et la référentialité de la physique moderne.

Le câblage des disciplines scientifiques

Appelons câblage le ficelage de ficelages d’idées. Dans le Modèle de l’enfant, le câblage s’identifie aux ensembles de correspondances référentielles entre la psychologie de l’enfant et les sciences humaines en leurs sens les plus larges, en particulier l’étude référentielle des idées scientifiques des différentes disciplines impliquées en général, telles que nous le comprenons de nos jours. Il peut s’identifier également au câblage d’idées entre théories et expérimentations, ou encore entre disciplines de fonctionnement et disciplines de fonctions (par exemple, une discipline telle que biochimie sur le fonctionnement moléculaire expliquant les fonctions des neurones d’après une discipline telle que la neurologie).

Muni du langage, l’enfant comprendra différemment les souvenirs qu’il aura conservés de son lointain passé. Le visuel s’ajoutera au touché corporel / utérin et aux sons extra-utérins parce que, par les gestes et les mots de sa mère, il comprendra assez vite être sorti de son ventre, ce qui correspond à quelque chose de tout à fait nouveau dans les sciences physiques (d’après les intonations de sa mère) et biologiques (d’après ses impressions corporelles passées) =>> L’Univers physique sera « issu » d’un autre univers physique (avec une autre sorte de <Grand début> (incluant entre autres celui du big bang où plusieurs autres déités idéomathématiques seront impliquées.

Enfant Humanité
Gestation et naissance Antiquité, Renaissance et modernité
Avant la formation du système nerveux impliqué dans la conscience Avant la formation du Gea
Préadaptation du milieu (utérus, berceau…) Préadaptation des mathématiques (Antiquité grecque, Renaissance…)

Idéotableau sur le <développement de l’enfant depuis ses origines>

Rappel : Le Gea, le Grand ensemble autoréférentiel, se définit à partir de tous les documents, incluant tous les articles spécialisés et tous les livres qui ont été publiés, médiatisés et retenus ou récupérés de façon directe ou indirecte. Cf. Aperçus d’embryo-psychologie.

Remarque : La <gestation> de l’humanité correspond à la période entre la <conception> et la <naissance>, soit le temps écoulé entre le début de l’histoire et la modernité.

Le petit enfant dispose d’un milieu en grande partie préadapté à son développement.

Enfant Humanité
Préadaptation de sa chambre sur le plan sensoriel de l’enfant Préadaptation des mathématiques actuellement connues
Préadaptation du mamanais Préadaptation des idéoséquences

Idéotableau sur la <préadaptation>

Rappel : Le Gea, le Grand ensemble autoréférentiel, se définit à partir de tout ce qui a été publié et retenu ou récupéré de façon directe ou indirecte. Cf. par exemple, Aperçus d’embryo-psychologie)

Les théories cosmologiques et les modèles biologiques d’évolution sont moins une véritable compréhension du temps et de l’espace lointains que des moyens à utiliser afin de connaître la conscience de l’enfant depuis son état embryonnaire jusqu’à l’âge de 12 mois. Le Modèle de l’enfant suggère plutôt un passé pré-Gea, encore inconnaissable si ce n’est qu’en tant qu’espèce d’idéo-mythologie <familiale> concernant l’histoire de la vie des déités et d’une sorte de <société>.

Enfant Humanité
Impressions de l’enfant de 12 mois quant à son passé pré-système nerveux Théorie du big bang et modèles d’évolutions astrophysiques et biologiques
Réalité de l’enfant avant la formation de son système nerveux <Réalité> pré-Gea sur l’histoire cosmologique et l’évolution biologique
Existence d’autres personnes que l’enfant avant sa conception Idéomythologie : autres univers ayant existé <avant> et <en même temps> que notre Univers

Idéotableau résultant du câblage d’idées scientifiques sur le <passé de l’enfant>

Remarque : En ce qui concerne l’état actuel de la science, la <Réalité> pré-Gea recouvre l’évolution de l’Univers et toute l’évolution biologique connue jusqu’à l’être humain.

Questionnement sur l’<origine>

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Rappel préalable : Afin de conceptualiser un potentiel de développement scientifique à venir, les deux définitions suivantes joueront un rôle important. On distinguera entre les capacités effectives et les capacités potentielles en ce qui concerne la production de concepts théoriques et d’outils expérimentaux. Par définition, les capacités effectives sont celles qui, à tout moment, sont en mesure de s’actualiser à court terme ou moyen terme, et les capacités potentielles sont plus généralement celles qui deviendront effectives à court, moyen ou long terme.

Enfant (de 12 mois env.) Humanité actuelle
Capacités effectives Capacités individuelles de savoir ou d’apprendre quelque chose Capacités des groupes de chercheurs d’élaborer la science
Capacités réellement potentielles Capacités progressives de l’individu qui avance dans sa compréhension Capacités progressives des groupes de chercheurs au cours de leur recherche

Idéotableau sur les capacités effectives et potentielles de l’<enfant>

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L’expérience du temps aurait donc été rendue concevable, non sans problème, par la mécanique quantique. L’équation de l’onde de probabilité exprime passivement un potentiel réel en correspondance avec le cas de l’enfant qui prend conscience encore passivement de la permanence des objets.

Remarque : L’usage du langage comporte un aspect passif (ou sensoriel), lorsqu’on désigne la compréhension que l’enfant a des mots qu’il entend, et un aspect actif (ou moteur), lorsqu’on désigne plutôt l’acte de l’enfant lorsqu’il énonce des mots.

<Potentiel réel du langage> Enfant Humanité
<passif> et <actif> À la conception (potentiel réel mais non effectif d’acquisition de la compréhension et de l’utilisation de mots) Aux débuts préhistoriques des sociétés humaines (potentiel réel de découvrir mais non effectif de comprendre et d’utiliser les idéoséquences)

Idéotableau de départ pour le ficelage enfant-humanité

Le câblage d’idées permet dans ce cas d’en savoir plus sur la conscience de l’enfant concernant l’origine de son acquisition du langage, à partir de la science en train de se former à l’époque actuelle.

Le câblage de l’ensemble des disciplines de recherche permettra par ailleurs de prévoir l’avenir du développement l’humain au cours des prochaines décennies. La recherche consistera à en apprendre de plus en plus sur l’avenir humain global, au moyen d’un câblage plus solide, constitué d’idées de plus en plus riches en détails. Le tableau suivant en constitue le point de départ.

<Potentiel effectif du langage> Enfant Humanité
Ni <passif> ni <actif> à partir de 0 mois (à sa naissance puis à l’état de nouveau-né) après l’avènement de la science moderne
<passif> mais non <actif> à partir de 4 à 5 mois environ des débuts du XXe siècle à l’époque actuelle, soit le début du XXIe siècle
<passif> et <actif> à partir de12 mois environ au cours du XXIe siècle

L’idéo-câblage des <potentiels réels de langage>

de l’enfant – humanité avec une variation temporelle

Ainsi, par exemple, Newton – comme d’autres de ses contemporains – avait la capacité effective de développer le calcul infinitésimal.  Comme on le sait, ce type de calcul s’est avéré l’outil mathématique qui a permis à la dynamique classique et à la mécanique céleste d’émerger. Cependant lui et ses contemporains n’avaient pas encore la capacité effective de concevoir la théorie de la relativité générale ni la cosmologie moderne. Il leur manquait notamment pour ce faire plusieurs bases mathématiques essentielles (par exemple, la théorie des groupes et le calcul tensoriel) et plusieurs résultats expérimentaux (par exemple, ceux apportés par l’utilisation des grands télescopes et de la radioastronomie). En revanche, il serait juste de dire que l’humanité du XVIIe siècle avait, comme l’enfant nouveau-né, la capacité réellement potentielle de se développer de façon à ce que la cosmologie moderne devienne effectivement réalisable par la suite.

Remarque : Le rôle de l’idéomorphie du temps (le <temps>), et non simplement du temps en son sens habituel, est essentiel chaque fois qu’on effectue un nouvel idéo-ficelage qui se traduit comme une avancée du savoir.

Ainsi on peut voir que la distinction, faite plus haut, entre temps court et temps long correspond à la distinction entre les capacités effectives et les capacités potentielles aussi bien chez l’enfant lorsqu’il acquiert la permanence la plus générale de l’objet que chez l’humanité lorsqu’elle découvre ce que sont l’idéométrie et son potentiel réel.