Il n’y a rien de plus extraordinaire que ce qui est normal.
Ce qui doit être vu comme normal dans le développement de l’enfant est une question controversée. Par exemple les coliques, sorte de pleurs inquiétante pour les parents, devraient être considérées comme une phase ordinaire dans le développement de leur petit enfant. La raison principale en est que beaucoup de bébés observés les ont manifestées d’une façon ou d’une autre, la plupart sans conséquences notables par la suite.
| En leurs sens le plus général, les coliques sont des pleurs récurrents du nourrisson qui peuvent durer jusqu’à plusieurs heures par jours, plusieurs jours par semaine et plusieurs semaines.
Référence: Chez plusieurs chercheurs, les coliques sont décrites plus précisément comme « des crises de pleurs récurrentes et régulières d’un bébé. Les crises surviennent en général aux mêmes moments de la journée, le plus souvent en fin d’après-midi ou en soirée. » Cf. Naître et grandir, Coliques (pleurs intenses). La source privilégiée ici : « Naître et grandir constitue une source d’information validée par des professionnels. » Le site se donne pour but de soutenir les parents dans le développement des enfants. On peut considérer ces publications comme convergeant avec le Projet Respect. |
| Rappel : Le Projet Respect est un projet original de type éthique. Son originalité réside dans son caractère de « grand projet global » qui s’adresse à toute l’humanité et qui tente d’apporter une réponse à certains problèmes suscités par la mondialisation: comment pouvons-nous, aujourd’hui, concilier les exigences de l’éthique — au sens le plus fort de ce terme — avec les implications des phénomènes planétaires qui affectent tous les groupes humains dans leurs développements propres et leurs relations mutuelles? Certains aspects du Projet respect sont décrits dans cet article : Précisions sur le Projet Respect : Autonomie, environnement, violence… |
Les pleurs du petit enfant
Une grave méprise du petit enfant lui fait croire que sa mère est disparue. La normalité de son rapport aux autres apparaît à l’enfant de façon complexe. Bienveillante par certains côtés, malveillante par d’autres.
Le petit enfant de moins de 12 mois est incapable de distinguer ce que seraient pour lui l’immaturité ou la pathologie. Par correspondance, l’humanité avec tous ses conflits internes tend à confondre ainsi sa propre immaturité avec une sorte de pathologie qui s’oppose à son plein développement.
Le cerveau de l’enfant se développerait avec les pleurs afin de constituer peu à peu une organisation globale. Bien sûr, le tableau global des idées scientifiques serait d’une grande complexité parce qu’il mettrait en jeu également l’économie (système endocrinien), les communications (système nerveux), la justice (système immunitaire).
| Enfant (de 12 mois environ) | Humanité actuelle |
| Pleurs | Conflits globaux |
| Réseaux cérébraux de neurones | Réseaux référentiels de chercheurs |
| Système nerveux | Communications |
| Système endocrinien | Économie globale |
| Système immunitaire encore peu intégré du tout petit | Débuts des systèmes mondiaux de justice |
Idéotableau schématique des <pleurs du petit enfant>
Ce qu’on apprendra sur l’évolution des coliques du petit enfant nous en apprendra également sur le développement humain global à venir. Sachant en particulier, que les coliques et les pleurs fréquentes disparaissent normalement à un certain âge du petit enfant, nous pouvons prévoir la diminution relative des grandes guerres dans le long terme (<LT>).
| Source : “The Mind of Society. From a fruitful analogy of Minsky to a prodigious idea of Teilhard de Chardin”, Yvon Provençal, Gordon and Breach, 1998. |
| Rappel : Les idéotableaux constituent de petites <phrases>, dont chacune des rangées correspond à un <mot> du langage idéométrique. Cf. « The Mind of Society : Investigating and Using the “ Language of the Gods ” », World Futures, 1998, Vol. 52, pp. 281-312 (Received March 27, 1997; accepted April 7, 1997). |
Le mot MIRAN peut servir de façon mnémotechnique, chaque lettre renvoie à chacune des cinq caractéristiques des pleurs normaux typiques des premiers mois de la vie (M pour pleurs d’intensité maximale ; I pour le moment inattendu auquel se produit l’accès prolongé de pleurs ; R pour résistance à l’apaisement ; A pour long accès de pleurs; N pour la normalité apparente des pleurs.
| Remarque : « MIRAN » est un mot espagnol signifiant « ils regardent ». Sa signification est ici seulement symbolique. |
| Nourrisson | Humanité moderne | |
| M | Pleurs d’intensité maximale. | Conflits violents de grande ampleur. |
| I | L’enfant lui-même n’a aucune idée des causes et de ce qui les déclenche. | Les chercheurs en ignorent les causes réelles et ne peuvent faire que des conjectures sur ce qui les déclenchent. |
| R | L’enfant peut résister aux tentatives d’apaisement par les maternantes. | Les belligérants résistent souvent aux arguments rationnels, y compris ceux des sagesses religieuses. |
| A | Possibilité de longs accès récurrents de pleurs. | Possibilités de longues périodes de violence mutuelle dans l’histoire moderne des peuples. |
| N | N) Normalité apparente des pleurs dans leur ensemble. | N) Normalisation des conflits dans leur ensemble. |
Idéotableau sur <les pleurs du petit enfant>
L’anormalité pourrait être à la limite attribuée au cadre mathématique, le milieu d’où procède l’inspiration des chercheurs de la base théorique. Par exemple, la catastrophe d’Hiroshima serait-elle un signe d’anormalité des origines mathématiques des théories concernées?
| Remarque : Un article de theguardian.com a présenté, en 2014, un petit article : « E=mc2 : L’équation d’Einstein qui a donné naissance à la bombe atomique : reliant pour la première fois la masse d’un objet à son énergie et annonçant un nouveau monde de la physique. » Ce n’est qu’un exemple illustrant le rôle des idées mathématiques à la base des idées scientifiques. On peut aussi bien mentionner l’équation de Schrödinger pour notre compréhension des phénomènes quantiques et de nos technologies telles que la chimie quantique, les applications industrielles ou médicales, ou les équations de Maxwell à la base du matériel électromagnétique, y compris les ondes radio et celles de la lumière visible. On pourrait aussi bien évoquer les équations de la mécanique des fluides, à la base de la météorologie, etc. |
| Petit enfant | Humanité moderne |
| Normalité des pleurs, y compris des pleurs incessants, les crises…? | Normalité des conflits les plus violents et, en particulier, des guerres mondiales en série, la bombe…? |
Idéotableau des <pleurs normales> en question
L’enfant est effrayé mais, avec un support parental, il se trouve finalement capable de poursuivre son long développement.
Au-delà de ses pleurs, l’enfant se découvre lui-même…
Les normes sociales sont censées reconnaître et aider les personnes en tant que libres. Comme elles sont constitutives de personnes autonomes, l’enfant doit apprendre à se découvrir lui-même ou, plutôt, à se faire lui-même.
Le milieu mathématique normal ne consiste pas à fournir des vérités mathématiques, mais des mathématiques qui fonctionnent. Ce que les mathématiciens découvrent n’est pas les mathématiques, mais la partie des mathématiques qui leur sont alors accessibles.
L’accessibilité relative des mathématiques préadaptées les rend d’abord très utiles au développement de l’<enfant>. Le plus lointain des mathématiques, à un moment de son histoire, c’est ce qu’ils découvrent à la périphérie de leur <champ de vision> dans le super-espace. Par exemple, les fractales (figures mathématiques dont des détails sont observables à une échelle arbitrairement choisie) sont actuellement parmi les objets périphériques de la recherche. Les déités ne peuvent changer la mathématique comme telle, mais peuvent très bien en modifier l’accessibilité. Elles auraient pu faire, par exemple, que l’omniprésence des fractales dans la nature (Benoît Mandelbrot, 1975) soit découverte plus tôt. Il semblerait, toutefois, qu’elles soient surtout <décoratives>, à moins qu’elles ne jouent un rôle dans le développement <esthétique> ou <intellectuel> de l’<enfant>.
| Petit enfant | Humanité moderne |
| Sensorialités | Mathématicités |
| L’espace environnant de sa chambre, ce que l’enfant trouve autour de lui. | Le super-espace, là où l’on découvre les mathématicités |
Idéotableau : L’<enfant et son petit monde…>
| Rappel : Les sensorialités sont les réseaux cérébraux impliqués par les différents modes sensoriels, et les mathématicités, les réseaux référentiels des recherches mathématiques et physiques. Cf. Le problème de l’unification théorique. |
Le sujet de l’histoire des sciences ne se voit pas encore comme profondément immature et, même, n’existe pas encore en tant que tel. Ce que nous avons vu jusqu’à présent est sans doute normal, mais d’une normalité qui se transforme pour devenir celle d’un être autonome et <conscient> de lui-même et de ses problèmes existentiels.
On s’interrogera sur la normalité ou la pathologie des mathématiques elles-mêmes, avec les conséquences qu’elles sont susceptibles d’entraîner sur le développement encore à poursuivre.
Des mathématiques préadaptées
La normalité évolutive présuppose une base préadaptée de développement, comme dans le cas de tout embryon. Le Modèle de l’enfant montre la nécessité pratique de présupposer des mathématiques préadaptées.
Au niveau de l’humanité, cela consisterait donc à redonner espoir aux chercheurs en quête d’une solution à un problème, l’espoir de trouver l’inspiration nécessaire. Le Modèle de l’enfant sera indispensable pour comprendre quand et comment l’<inspiration> se présentera.
| Enfant (de 12 mois environ) | Humanité actuelle |
| Sensorialités et langagicités | Mathématicités et idéométricités |
| « Parents absents » dans le court terme (<CT>) | Thème du « Dieu caché » dans le long terme (<LT>) |
| Perceptions sensorielles et langagières que l’enfant a de ses parents | Inspiration des chercheurs par les mathématicités et le Modèle idéométrique de l’enfant |
Idéotableau sur le <Dieu caché>
| Définitions : Les langagicités se définissent comme les réseaux cérébraux impliqués dans l’exercice du langage, et les idéométricités, les réseaux référentiels impliqués par les lecteurs / auteurs chercheurs en idéométrie, figurant un <langage>. |
Ainsi les absences temporaires normales des parents idéocorrespondent au Dieu caché des modernes tout en précisant les temporalités appropriées de l’attente, respectivement le court terme (<CT>) et le long terme (<LT>). L’inspiration quant à sa présence reviendra après une éclipse normale sur le long terme (<LT>).
| Remarque : Par exemple, le Protocole de Montréal illustre assez bien le rôle de l’inspiration dans la recherche encore à venir. Le Protocole de Montréal est l’accord international, signé en 1987, visant la protection de la couche d’ozone par l’élimination graduelle à l’échelle mondiale des substances appauvrissant la couche d’ozone. Le succès de cette entente reposait en bonne partie sur l’inspiration de la recherche et aussi sur les participants de l’entente dans leurs rapports mutuels. En 2003, Kofi Annan, alors Secrétaire général de l’ONU, a conféré une reconnaissance politique au Protocole, en déclarant qu’il était peut-être l’accord environnemental le plus constructif jusqu’à présent (Cf. Wikipédia). |
Pour avancer dans notre compréhension, les problèmes actuels et les moyens concrets de s’y préparer et de leur faire face, il faudra compter sur la recherche future et pour cela, se fonder sur la base plus <objective> des idéo-mathématiques. Par exemple, les hypothèses concernant ce qui peut arriver à la planète par la suite, à CT ou à LT, seront naïves et plutôt superficielles, mais en progrès marqué par rapport aux hypothèses actuelles. Elles convergeront vers une perspective rassurante. Il n’y aura pas de grandes catastrophes, mais sans doute des <ennuis> locaux plus ou moins graves.
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