Les premières grandes découvertes de l’enfant
(Éléments pour une base de recherche sur l’autonomie)
3 août 2021
« Toi déesse mère
notre espoir est dans ton chant »
Christiane Schmitz
Le chant de la mère au sens large de la voix animée et rythmée est, dit-on, bénéfique pour l’enfant et pour elle. L’enfant ressent son expression émotionnelle et lui répond souvent de façon attentive.
Le mot chant, par ses racines, exprime le charme et l’enchantement. Le chant lui-même parle à l’enfant et lui dit quelque chose sur ses origines et sur ce qu’il est.
Précisions : Les mot mère signifie ici la personne maternante (ou paternante) la plus proche de l’enfant.
Rien n’est à la fois plus utile et plus sensé que le langage de l’enfant, mais rien n’est aussi mal compris que la façon dont il l’acquiert. D’après le Modèle de l’enfant, cette situation ambiguë se répercute en idées sur un autre plan.
| Enfant (de 12 mois environ) | L’humanité actuelle |
| La créativité de l’enfant en mots nouveaux compris ou prononcés | Le potentiel réel de la recherche en termes de découvertes ou d’applications au moyen d’idéocorrespondances |
Idéotableau sur l’enfant et l’humanité
Le chant de la mère, rassurant pour l’enfant face à ses dilemmes
L’autonomie de l’enfant présuppose celle de la femme qu’est sa mère, et celle d’une société pour constituer un milieu préadapté en vue de cette autonomie.
Encourager sans surprotéger : La question du droit à l’avortement est celle de savoir s’’il faut ou non surprotéger le fœtus au détriment de l’autonomie de la femme qu’est la mère, et de la société dans laquelle elle vit.
Dans le cas des femmes peu autonomes parce que surprotégées par leur croyances en un Dieu autoritaire, il faudrait plutôt les accompagner dans leur recherche éventuelle d’autonomie.
Lorsqu’un bébé développe ses habiletés de locomotion, en rampant puis en marchant, il veut explorer son environnement. Il peut ainsi s’éloigner de sa mère non sans une certaine anxiété. Il a deux envies opposées. D’un côté, il veut explorer, et de l’autre, il veut rester proche de sa mère.
Par correspondance, la croyante peu autonome pourrait vouloir s’éloigner des croyances de son groupe d’appartenance, et faire en sorte de témoigner de ce qu’elle croit mieux pour elle auprès des membres de son groupe.
La mère avertie cherchera à éviter les stéréotypes lorsqu’elle proposera certaines responsabilités à son enfant. Il peut s’agir par exemple de passer le balai ou de mettre la table si l’enfant est un garçon, ou bien de pelleter ou de transporter des sacs à ordures s’il s’agit d’une fille.
Les risques existant pour la sécurité de l’enfant sont des composantes normales de son environnement pré-adapté. Par correspondance, les risques concernant le développement d’une société humaine sont ceux de troubles ou de conflits toujours possibles. Ces correspondances nous feront-elle mieux accepter notre histoire?
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P.S. : La France a été impliquée dans pas moins de 486 guerres ou conflits depuis la « chute du royaume gallo-romain de Soissons », au Ve siècle (cf. Wikipédia francophone, « Liste des guerres de la France »). Faudrait-il aujourd’hui voir la société française comme traumatisée et pathologique du fait de son histoire, ou comme aussi florissante que d’autres sociétés dont l’histoire aurait été moins mouvementée ?